Un bûcheron, qui avait commis un délit forestier il y a de cela 200 ans fut condamné par le seigneur de Martimprey à être pendu.
En homme de ressource, le bûcheron se rappela, fort à propos, qu'en vertu d'un privilège très ancien, le condamné à mort qui épousait une fille de Gérardmer avait la vie sauve.
Il demanda et obtint de tenter le choix d'une compagne parmi les jeunes Gérômoises. Ces dernières, en costume de congréganistes, un cierge à la main, vinrent défiler devant notre bûcheron, qui attendait « le hart au col » une personne de son goût.
Il en laissa passer une, deux, vingt et finalement toute la bande; quand arriva le tour de la dernière, il se retourna vers le bourreau, et lui dit en patois du pays : « Monte mé . — Monte-moi; Pends-moi. — Elles sont trop peuttes. Elles sont trop laides !