La légende du joueur d'orgue de Bosch-te-Rijst [Maarkedal, Brakel (Oost-Vlaanderen / Belgique)]

Publié le 23 mai 2024 Thématiques: Animal , Apparition , Champs , Chat , Danse , Disparition , Libération en prononçant un mot , Musicien , Route | Chemin ,

Bois (Bosch) Ter Rijst
Bois (Bosch) Ter Rijst. Source Google Street View
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Source: Teirlinck, Isidoor / Le folklore flamand: folklore mythologique, Volume 1 (1895) (moins d'1 minute)
Contributeur: Fabien
Lieu: Bosch-te-Rijst / Maarkedal / Oost-Vlaanderen / Belgique
Lieu: Une maison à Zegelsem / Brakel / Oost-Vlaanderen / Belgique

Un tisserand de Segelsem se rendit un jour à Renaix, très très tôt il portait au fabricant une pièce de toile.
Arrivé au Bois-du-Riz (Bosch-te-Rijst), il entendit une musique charmante.
Et il vit un homme qui jouait d'un orgue de Barbarie, et beaucoup de belles femmes qui dansaient en rond.
«Oh! que c'est beau!» dit-il à l'homme; « permettez-moi de jouer un air! »
Et le joueur le lui permit. La musique resta charmante et les jolies femmes dansaient toujours en rond.
Et notre tisserand, de plus en plus émerveillé, s'écria, en tournant la manivelle : Que c'est beau!... Jésus-Marie! que c'est beau! » Mais à peine avait-il dit : Jésus-Marie ! que la musique et l'homme et les femmes, tout disparut!
Et le tisserand se trouva dans un champ d'avoine, occupé à tourner la queue d'un énorme chat noir qui criait : Miauw, miauw, miauw!


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