Dans les bois de la « Grande-Terme » à Braux, on entendait, jadis, des sons de cor, des appels de piqueurs, des aboiements de chiens sur la piste d'un gibier. Or, une nuit, un bûcheron, que ce tapage empêchait de dormir, se leva, ouvrit la porte de sa hutte et cria :
- Au moins, chasseur, apporte-moi, demain, la moitié de ta chasse!
Et il alla se recoucher.
Le matin arrivé, ne pensant plus à ce qu'il avait dit la nuit, il se leva, s'habilla pour se rendre à son travail. Mais, au moment où il prenait sa cognée, quelle ne fut pas sa surprise de voir la porte s'ouvrir, en même temps qu'une main invisible lançait dans sa hutte un enfant mort-né. Depuis ce jour il y eut, au village de Braux, un enfant mort-né, toutes les fois que le chasseur mystérieux faisait une battue dans « les bois de la Grande-Terme ».