Firmin est né à Pampelune en Navarre vers 256. Fils du sénateur romain Firmus et de son épouse Eugénie, il est ordonné prête à vingt-quatre ans à Toulouse. Il prêchera en Gaule romaine la parole chrétienne. Après avoir été martyrisé à Beauvais pour avoir converti bon nombre de païens, il se rend à Amiens est en devient le premier évêque.
Dans cette cité, à cause des multiples conversions qu'il génère, il est de nouveau martyrisé puis décapité le 25 septembre 287.
La légende indique que saint Firmin serait venu en Biturienci (Berry) vers 287. L'histoire relève des traces de sa présence à Avaricum (Bourges) où il aurait fait apparaître une source, dont l'eau avait de grandes vertus de guérison. Cette fontaine a été longtemps appelée, la fontaine Saint-Firmin.
Suite à cet événement, saint Firmin aurait converti tant de gens qu'il aurait provoqué le courroux des autorités romaines de la ville qui s'apprêtaient à le faire arrêter puis martyriser.
Pour échapper à cette première persécution, il aurait dû s'enfuir d'Avaricum pour se cacher dans les campagnes. Lors de sa fuite, il aurait rencontré près de la Villa Primellis, le maître seigneur de Thou qui l'aurait accueilli, hébergé et protégé.
À sa demande, il se serait retiré dans la forêt de Primellis où il aurait créé un ermitage à l'endroit où s'élevait encore, en 1879 et toujours de nos jours, la croix dite de Saint-Firmin.
Mais il aurait fait tant de bien durant son séjour que les habitants de Primellis pour en garder le souvenir aurait mis une statue représentant le saint dans la petite chapelle de son ermitage. Ils y seraient venus en pèlerinage.