Er Mark Melen, l’étalon jaune, se tenait dans le voisinage des ruisseaux, mais surtout au bord de la rivière de Crach ; un soir, un cultivateur du village de Kergouët perdit son cheval ; il alla le chercher dans les bois de Kerihoran où il trouva un cheval qu’il crut le sien ; il monta dessus, mais aussitôt ce cheval se mit au galop, et le cultivateur ne vit que du feu autour de lui ; il fit sept fois le tour de Manni-seul et le jeta dans la rivière de Crach.
Un cultivateur de Crach vit un soir un beau cavalier sur un superbe cheval jaune et voulut lui serrer la main ; le cavalier lui allongea les deux doigts de la main droite, qu’il toucha ; mais aussitôt son sang se glaça dans ses veines : il avait cru toucher les doigts d’un mort. C’était le cavalier du Marh-Melen.