Un chasseur éternel fréquente Scey-en-Varais. De son oliphant sonore, il fait retentir les échos du bassin de la Loue.
Aux sombres nuits de la Toussaint et de Noël, l'air ébranlé par les autans se remplit d'un bruit formidable, qui portait jadis l'insomnie et les transes dans la couche des vieillards et des enfants, à travers l'opaque châssis de la cabane et le brillant vitrail du château de Saint-Denis. On croyait alors au Chasseur aérien de la Vallée, aussi fermement dans les vastes salles du manoir féodal que sous l'âtre enfumé du simple paysan.